samedi 19 mars 2016

Sri Lanka : les transports !


Mais pourquoi un article sur les transports?
Tout simplement parce que mine de rien, on passe pas mal de temps à se déplacer d'un lieu à un autre, et on pouvait bien, pour le coup, leur consacrer quelques lignes : ingrédients indipensables pour que la magie du voyage opère, ils nous font véritablement prendre conscience que, ça y est, nous ne sommes plus en Europe!

Le "tuk-tuk" :

Premier transport pris dès la sortie de l'aéroport pour nous rendre à Negombo, il est omniprésent au Sri Lanka, qui en a d'ailleurs fait un objet touristique en vente "dans toutes les bonnes échoppes"... Il se décline sous toutes les couleurs et sous tous les styles, parfois surchargé de citations (du style "no past and no family : nothing to loose" ... très engageant !) et d'autocollants en tous genres (beaucoup de Ferrari, de Bob Marley ou encore du Che, voire très souvent de Pirates des Caraïbes), toujours garni de pendentifs et d'autels religieux multiconfessionels (Shiva cohabite allègrement avec Bouddha ou même Jésus) dans la cabine du chauffeur, et de temps à autre doté de leds et d'enceintes énormes pour attirer le jeune en quête de sensations... Bref, il est à l'image de son pays : plein de diversité !




Et c'est aussi le seul transport avec lequel il nous a fallu marchander (hormis avec les tuk-tuks de Colombo qui mettent leur compteur  (meter) si vous n'oubliez pas de leur demander ...) : globalement, comme dans tout marchandage, la règle consiste à diviser par 2 voire 3 si le prix vous paraît excessif et à remonter jusqu'à ce que ce soit équitable pour les deux partis. Bon, on doit bien avouer qu'on y a tellement pris goût qu'un chauffeur a même été choqué que deux touristes lui proposent un tel prix...


Avec Mary, le glorieux chauffeur homonyme de Dalhousie, qui nous a conduit jusqu'à des cascades perdues derrière des plantations de thé ...


Le bus :

Sans aucun doute le transport qui nous aura le plus marqué, et ce pour plusieurs raisons : la longueur des trajets (le plus long aura duré 6h, de Colombo à Sigiriya ... avec une pause de 10min. Et encore, la plupart des usagers en avaient encore pour 1 voire 2h encore après ... Nous étions des petits joueurs à côté !) , le confort "spartiate" (quand vous êtes assis, tout va bien, mais quand les seules places restantes sont dans le couloir ou dans le sas d'entrée, c'est une autre paire de manches ! Enfin  pour les touristes surtout, car jamais nous n'avons vu ou entendu les Sri Lankais fatiguer et se plaindre, eux, évidemment !), l'omniprésence des véhicules (pas un hectare de l'île n'échappe au quadrillage des autobus blancs ou rouges, du plus petit village à la capitale : on peut aller partout de n'importe où !), et enfin, "last but not least", les prix défiant toute concurrence (évidemment, encore une fois, relativement aux revenus de l'usager... Mais pour le touriste européen, c'est de l'ordre de quelques centimes d'euros !). Voilà pourquoi il est si facile et si mémorable de voyager en bus au Sri Lanka !

La gare routière de Polonnaruwa : ses bus, ses tuk-tuks et son fourmillement intense dans la chaleur de midi.

Un bon gros vieux bus "TATA" !

Au centre de la photo, l'inamovible autel bouddhiste et son petit panier de pétales de fleurs...


Ce bon vieux "Tata" est l'exemple même des bus publics qui sillonnent tous les coins de l'île, mais il existe aussi des compagnies de bus privées, un peu plus chères et ... climatisées !



Derrière la télé, un aperçu des icônes religieuses qui mêlent joyeusement Bouddha au panthéon hindou.

L'intérieur d'un bus une demi-heure avant le départ ... 

... Le sas d'entrée du bus pour Dalhousie en plein trajet dans les montagnes !


Le train :

Notre expérience sur les rails sri lankais s'est limitée à deux trajets, tous deux dans les montagnes : le premier de Kandy à Haton et le second d'Haton à Ella. Il existe une première classe panoramique, mais la troisième nous a tout autant permis d'apprécier la vue sur les montagnes verdoyantes qui défilaient de part et d'autre des wagons (qui "défilaient" très lentement d'ailleurs, il faut bien l'avouer, vu le rythme du train, mais heureusement d'ailleurs !). Entre les montagnes et les plantations de thé, c'était un peu comme goûter au "Darjeeling limited" avant l'heure ...


La gare de Kandy où nous nous sommes exercés à quatre mains aux croquis de ... tuk-tuks ! 



Dans le train en direction d'Haton, lancé à toute vapeur à travers la jungle !


La gare d'Hatton ou l'apprentissage de la patience ...
(le train finira par arriver, avec plus ou moins de retard !) 




À bord de notre dernier train sri lankais ! Le prochain, dorénavant, sera thaïlandais...


jeudi 17 mars 2016

Sri Lanka : la côte Sud-Ouest - du 19 au 23 février

Sous les montagnes, la plage !
Car, en fait de "côte Sud-Ouest", nous n'avons pas fait la tournée des plages de Tangalla à Bentota (car rien ne sert de courir, il faut aussi se reposer... Et surtout, parce qu'on voulait éviter les villes trop prisées par les plagistes et les clubbers comme Mirissa, Hikkaduwa, etc.) , mais nous nous sommes en tout et pour tout restreints à deux endroits : la plage de Polhena à Matara  (quatre nuits) et la ville de Galle (une nuit).

Plage de Polhena :
Aiguillés par un tuk-tuk driver (à la recherche de commissions données par les gérants d'hôtels), nous avons fini par dénicher un p'tit hôtel sympa et très tranquille, sobrement appelé le "sea sand resort", avec les pieds dans l'eau! Exactement ce qu'on cherchait !



Eh oui, sous ce beau soleil, on en oublierait vite que cela ne fait même pas deux mois qu'on vient de fêter le nouvel an!







Bref, dans ce lieu paradisiaque, on s'est bien reposé et on en a profité pleinement! 

                 

Baignade au milieu des tortues, très nombreuses à cette période de l'année car elles pondent leurs oeufs sur les plages la nuit (inutile d'essayer de les deviner sur les photos, on n'a pas réussi à en prendre une seule...)






           On a bien mangé et bien bu : repas "sea food" (excellents calamars, dégustés à toutes les sauces), fruits à gogo, et le tout arrosé de "lion beer", bière nationale cinghalaise !




De magnifiques couchers de soleil nous ont été servis sur des plateaux d'argent :







Et, au détour d'une crique, on a le plaisir de retrouver (complètement par hasard !) Héléna, Benji et leurs enfants, Bao et Enja, que l'on avait rencontrés à Polonaruwa et avec qui on avait bien sympathisé. 

Pour fêter ça, rien de mieux que de construire une cabane-tipi en palmier !




Nous avons également passé une demi-journée à Matara (située à 10 min de tuk-tuk de la plage) où nous avons (entre autres) visité une boutique-fabrique d'instruments de musique : 


Une fabrique à ciel ouvert ! (comme beaucoup de bâtiments au Sri Lanka, la bâtisse n'est pas terminée)


Des percussions traditionnelles, et entre autres, les fameuses "tablas", si difficiles à jouer...

On a bien été tenté d'acheter cet harmonium indien, mais on n'aurait pas pu le mettre dans nos sacs ..... 

Marie interprétant une version sri lankaise d'Hava Nagila 



Le fort hollandais de Matara (vestige de la colonisation européenne) dans les douves duquel on a pu apercevoir un ... crocodile (ou tout deux moins sa silhouette endormie) !

Galle (prononcer "goal") : 
Dernière étape avant de retourner à Negombo et prendre l'avion pour la Thaïlande.


Le fort de Galle renferme entre ses murailles un condensé d'Europe : des multiples églises aux nombreux touristes, des restaurants en pagaille aux échoppes de souvenirs, nous sommes plongés dans un bain d'occident !










L'Old Dutch Café, dans lequel le serveur nous présente un album photo poignant : celui du tsunami qui a dévasté Galle en 2004...




Et le mot de la fin revient à ce joli couple d'oiseaux admirant avec nous, depuis les remparts de Galle, le coucher du soleil sur l'océan indien...