dimanche 3 juillet 2016

Équateur : Cuenca - du 17 au 19 mai


Après les bains de pluie et thermaux de Banos, ayant amplement fait nos provisions d'eau, on se met dare-dare en route vers la Sierra méridionale pour se gorger de soleil (du moins on l'espère...) !

Comme toujours, il y a fort à faire, à voir et à visiter dans les montagnes du Sud, mais le temps nous pressant, nous avons jeté notre dévolu sur la belle cité coloniale de Cuenca (2530m d'altitude), équivalent sudiste de Quito et équatorien de Cusco (mais dans une moindre mesure évidemment...).


Une marchande de fraises, dotée du couvre-chef typique des Andes (et
décliné sous toutes les couleurs et toutes les formes) : le chapeau de feutre !
Comme Cuzco, Cuenca est à la croisée des cultures indigène et espagnole. Au milieu du XVIe, les conquistadors ont fondé la ville sur les vestiges d'une cité inca en intégrant, comme à Cuzco, les pierres incas à leurs édifices.


Une rue typique de Cuenca, avec ses arcades, son clocher et ses taxis jaunes !

Le cloître du musée d'art contemporain de Cuenca

Une des 11 églises de Cuenca, trônant majestueusement sur la petite place attenante au musée.

L'intérieur d'une caverne d'Ali-Baba pour touristes

Les dômes de la superbe cathédrale de Cuenca : la "Immaculada concepcion"


L'intérieur de la cathédrale




Le panorama depuis la vieille ville de Cuenca : il y a des nuages, certes, mais, pour la première fois depuis notre arrivée en Équateur, on n'a pas reçu une seule goutte de pluie en trois jours ! Y a pas à dire, on est bien au Sud !


Et on en arrive au musée qui nous a le plus marqué à Cuenca : le "Prohibido Centro Cultural" fondé en 1995 par l'artiste cusqueno Eduardo Moscoso. À vrai dire, il s'agit plus d'un centre d'art contemporain que d'un musée, car, paradoxalement, malgré l'omniprésence des thèmes morbides, c'est un lieu qui "vit" : on y écoute de la musique, on y discute, on y boit des bières... Mais attention, âmes sensibles s'abstenir !

Marie "zieutant"' déjà à travers la lucarne, alléchée par la vitrine...


Eh oui, l'artiste a aussi prévu quelques animations pédagogiques pour les grands enfants qui n'aiment pas s'ennuyer dans les musées ! ...

Le mauvais goût et l'outrance sont assumés et revendiqués par l'artiste qui y voit une manière de provoquer la discussion et de ne pas laisser le spectateur indifférent ...

Cela ne nous dérange pas plus que ça et on se prête au jeu avec grand plaisir !

Certains détails du musée nous font penser au White Temple de Chiang Rai, comme cette main hurlant, ou les éternels crânes et autres objets gothiques... 



La verrière-toile d'araignée du musée et ses petits pendus... Sympa, non ?

Et là, bon ... On pourrait l'interpréter comme un écho de "L'origine du monde" de Courbet, non ? ...
Version trash évidemment !

D'un côté, Marylin Manson peut-être? Et de l'autre... Observateurs, à vos loupes !  

La porte des toilettes des "caballeros"
(PS : la tête que vous voyez entre les cornes est bien réelle...)

Et c'est parti pour un carnaval gothique de haute voltige !
(on vous met les plus convenables)




Changement de décor : après le musée, on passe à la visite d'une petite fabrique de panamas... Vous savez, ces chapeaux blancs si célèbres ! Car non, ils ne sont pas fabriqués au Panama, mais bien dans la région de Cuenca, en Équateur ! C'est parce qu'ils ont été exportés au Panama pour protéger les ouvriers construisant le canal qu'ils ont été appelés ainsi...


L'une des rivières de Cuenca, car le vrai nom de la ville n'est rien moins que "Santa Ana de los Cuatro Rios de Cuenca"... Et d'ailleurs, en espagnol, Cuenca signifie "bassin" !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire